Le Forum du bilinguisme et le Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne sont en tractation avec la Confédération pour que des panneaux bilingues soient installés au plus vite sur le contournement Est de Bienne
La signalisation du contournement de Bienne ne satisfait pas le Conseil des affaires francophones du district bilingue de Bienne et le Forum du bilinguisme
Des solutions proposées pour que le français apparaisse sur les panneaux autoroutiers de l’A5 à Bienne : le Forum du bilinguisme et le Conseil des affaires francophones n’entendent pas laisser tomber le dossier qui fait beaucoup parler dans la région. Les deux institutions ont rencontré les autorités fédérales et cantonales pour demander le respect du bilinguisme dans le projet de contournement. Elles rappellent que la législation fédérale prévoit des signalisations dans les deux langues dès qu’une minorité forme plus de 30 % de la population. A Bienne, 42 % des habitants sont francophones.
La sécurité ne serait pas remise en cause selon les institutions
Les autorités fédérales indiquent qu’elles renoncent au bilinguisme sur les autoroutes pour des raisons de sécurité. Les deux institutions n’entendent pas en rester là. Elles exigent que le nom de la ville soit systématiquement écrit « Biel/Bienne ». Pour le reste, les sorties pourraient être écrites en français sur un panneau puis en allemand sur le suivant. Les noms de rues pourraient aussi être raccourcis pour plus de lisibilité, par exemple « Salzhaus / Gabelle » au lieu de « Salzhausstrasse / rue de la Gabelle ». Le Conseil des affaires francophones et le Forum du bilinguisme sont conscients que les panneaux ne pourront pas être changés avant l’ouverture de l’axe Est ce vendredi, mais ils demandent que le concept soit revu sans attendre et que les nouveaux panneaux soient installés l’an prochain.
Les opposants à l'axe Ouest pourront se faire entendre en français
Le Forum du bilinguisme et le Conseil des affaires francophone souhaitent aussi que les opposants au tracé de l’axe Ouest puissent se défendre dans leur langue officielle, ce qui était difficile jusqu’ici. Le canton de Berne a proposé ses services pour satisfaire cette requête, à la satisfaction des deux institutions. /ast
