Bisbilles au sein du groupe de réflexion d’Espace Biel/Bienne Nidau sur le projet de branche ouest de l’A5. Plusieurs associations économiques et le TCS ont décidé de suspendre leur collaboration, tant que les règles ne sont pas respectées
Plusieurs organisations ne veulent momentanément plus collaborer avec le groupe de réflexion de la branche ouest de l’A5. Elles ont annoncé ce mercredi matin suspendre leur collaboration avec l’organisation de projet Espace Biel/Bienne Nidau.
La Chambre économique Bienne-Seeland, l’Union du Commerce et de l’Industrie du canton de Berne, section Bienne-Seeland/Jura bernois, les PME bernoises, le comité Pro Branche ouest A5 et la section Bienne-Seeland du TCS expliquent que certaines organisations du groupe de réflexion ne suivent pas les règles et ne respectent pas le rôle de l’entité selon Cécile Wendling, membre du comité de l’Union du Commerce et de l’industrie du canton de Berne, section Bienne-Seeland/Jura bernois :
Cela représente du temps et de l’argent perdus pour ces associations économiques et le TCS. Mais cela ne veut pas dire pour autant que ces cinq organisations se retirent complètement du projet. Cécile Wendling relève qu’elles parlent de suspension de la collaboration et non d’arrêt. Ainsi elles vont continuer à soutenir le compromis adopté dans le processus de dialogue, mais attendent une remise en question de la composition du groupe de réflexion.
Une décision peu surprenante
Du côté d’Espace Biel/Bienne Nidau, cette annonce n’a pas été une grande surprise. Le responsable communication de l’organisation reconnaît qu’il y a quelques différents au sein de ce groupe de réflexion. Selon Hansjörg Ryser, certains groupes n’acceptent effectivement pas le rôle qui leur est donné. Pour rappel, le groupe de réflexion a pour fonction de réfléchir et de dialoguer avec les autorités sur le projet de branche ouest, ce compromis qui a été adopté à la suite d’un processus de dialogue :
Ainsi Hansjörg Ryser respecte la décision des associations économiques et du TCS de suspendre leur collaboration avec le groupe de réflexion. Par contre cela veut dire que pour le moment, les activités concrètes visant à trouver des solutions pour la branche ouest de l’A5 sont mises sur pause. Il faut d’abord rétablir le dialogue entre les différentes organisations et associations du groupe et définir à nouveau clairement son rôle pour pouvoir, si possible, réintégrer ces institutions économiques et le TCS afin de prendre en compte l’avis d’un plus grand nombre de milieux pour trouver la meilleure des solutions. /lyg