Le bio séduit les agriculteurs

La reconversion en bio continue sa progression dans la région. PROJAB, l’association de promotion ...
Le bio séduit les agriculteurs

Le nombre d'exploitations, qui se sont reconverties en agriculture biologique, se monte à 18% dans le Jura et 13% dans le Jura bernois en 2018

Des vaches bio Des vaches de Yvan Schori et de Fabric Widmer, à Miécourt, paissent depuis le 1er janvier sur des pâturages certifiés bio.

La reconversion en bio continue sa progression dans la région. PROJAB, l’association de promotion de l’agriculture biologique dans le Jura et le Jura bernois, ainsi que d’autres acteurs, ont fait le point jeudi matin sur l’évolution du nombre d’exploitations. Elles sont 18% actuellement dans le canton du Jura à respecter le cahier des charges. Et 13% dans le Jura bernois. En Suisse, 2,7 milliards de francs sont dépensés chaque année pour consommer des produits issus de l’agriculture biologique. Et cette tendance ne cesse de croître. Selon Milo Stöckli, membre de Bio suisse, le potentiel reste grand dans ce secteur. Les céréales panifiables manquent encore, puisque la moitié est toujours importée.

 

La progression fulgurante jurassienne

Environ 18% des exploitations agricoles, soit 170 domaines, produisent bio dans le Jura. Près de 50 exploitations ont fait le pas depuis 2015. Cette explosion s’explique, selon Milo Stöckli, par la prise de conscience des producteurs, leur dynamisme, la demande des consommateurs et la pression sur les prix des produits conventionnels, notamment le lait.

 

Timide progression dans le Jura bernois

Dans le Jura bernois, le nombre d’exploitations agricoles biologiques se monte à 13%, soit 77 domaines. La reconversion suscite donc moins d’engouement que dans le Jura. En 2008, 58 exploitations avaient fait le pas. Selon Milo Stöckli, cette évolution plus lente s’explique par le secteur très développé de productions de lait de fromagerie. Un lait qui est rémunéré à un prix correct et donc l’intérêt d’un point de vue financier est moins important pour ce genre d’exploitations. Avec le développement de fromages bio, comme le Gruyère et la Tête de moine, Milo Stöckli espère que davantage de domaines choisiront de se reconvertir. /ncp


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