En quarante ans, le nombre de programmes est passé de 20 à plus de 150, selon une étude menée par l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel. Une étude dévoilée vendredi matin à ARARO
Le paysage radiophonique romand a passablement évolué au cours des 40 dernières années. Le nombre de programmes est passé de 20 à 150, que ce soit en FM, en DAB ou sur le web, selon une étude menée par l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel. Cette évolution était au centre des échanges d’Araro, l’atelier radiophonique romand qui s’est tenu vendredi matin à Neuchâtel. Cette multiplication des programmes ne s’est pas faite de manière linéaire, comme l’explique Andrew Robotham, enseignant et chercheur à l’AJM, qui a dirigé cette étude. Elle n'a pas non plus débouché sur une diversification majeure du contenu. La raison est assez simple : produire de l’information coute cher. Certains de ces programmes ne diffusent que de la musique, d’autres proposent du contenu, mais pas de manière continue. /sma