Son boulot : pilote d’hélicoptère

Ils assurent le sauvetage et le transport des citoyens en détresse. Les pilotes de la Rega ...
Son boulot : pilote d’hélicoptère

Ils assurent le sauvetage et le transport des citoyens en détresse. Les pilotes de la Rega sont formés aux interventions en milieux instables. Portrait de ce métier avec Marty Werner

Marty Werner exerce le métier de pilote d’hélicoptère au sein de la Rega depuis 23 ans. (Photo : Rega) Marty Werner exerce le métier de pilote d’hélicoptère au sein de la Rega depuis 23 ans. (Photo : Rega)

Quand on les voit passer au-dessus de notre tête, ce n’est généralement pas bon signe. Les hélicoptères rouges de la Rega se chargent des missions de sauvetage en lieux instables ou de transférer les patients vers des hôpitaux universitaires. Le métier de pilote fait donc partie de ses professions de l’extrême. La Matinale s’y intéresse ce mercredi dans sa chronique hebdomadaire à la découverte des métiers hors du commun.

Marty Werner est pilote pour la base lausannoise de la Rega. Il explique qu’il existe deux catégories de pilotes : ceux qui ont été formés à l’armée et ceux qui proviennent du privé. Le Vaudois a lui-même suivi une formation de pilote militaire.

Les critères de sélections à la Rega sont très rigides : « Il faut avoir la chance d’être en bonne santé et il faut être capable de travailler en équipe », détaille Marty Werner. Par ailleurs, l’entreprise demande au minimum 2'500 heures de vol.

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« A 100% en sécurité »

Le type de missions va beaucoup dépendre de la topographie dans laquelle la base se trouve, explique Marty Werner. Au moment de partir en intervention, le pilote est confiant et ne craint jamais pour sa vie. « Je dis toujours que le plus grand danger dans ma profession, c’est le trajet de mon domicile à la base. Dans l’hélico, je me sens à 100% en sécurité ».

Le pilote a mené un nombre incalculable de missions en 23 ans de carrière au sein de la Rega. « Je ne pourrais pas citer une intervention marquante en particulier, mais une chose est sûre, ce qui nous touche le plus, c’est lorsque des enfants sont impliqués ».

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Si le Vaudois ne se laisse pas trop atteindre émotionnellement par son travail, il a la possibilité de faire appel à des professionnels basés à Zurich afin de se livrer.

La semaine prochaine, La Matinale partira à la rencontre d’un influenceur. Rendez-vous mercredi à 7h15. /ddc


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