Son boulot : éleveuse d’insectes

Fraîchement diplômée en agronomie, Céline Albertella s’est lancée dans l’élevage d’insectes ...
Son boulot : éleveuse d’insectes

Fraîchement diplômée en agronomie, Céline Albertella s’est lancée dans l’élevage d’insectes pour la consommation animale. Profession encore peu connue, l’entomoculture est vouée à se développer en Suisse

Parti d’une boîte de ténébrions achetée en animalerie, l’élevage de Céline Albertella atteint maintenant les 20kg d’insectes. Parti d’une boîte de ténébrions achetée en animalerie, l’élevage de Céline Albertella atteint maintenant les 20kg d’insectes.

Ils nous enquiquinent en été, ils nous font peur quand on descend à la cave et ils nous dégoutent lorsqu’on ouvre le compost. Les insectes sont souvent perçus comme des nuisibles, pourtant ils constituent un très bon complément à l’alimentation des animaux de ferme.

Céline Albertella en a pris conscience. Elle a donc décidé de se lancer dans l’élevage d’insectes. L’entomoculture est certes encore peu connue en Occident mais elle est vouée à se développer. Basée à Moutier, la diplômée en agronomie fait donc proliférer des vers de farine et des ténébrions. Notre chronique hebdomadaire à la découverte des métiers particuliers a décidé de partir à sa rencontre ce mercredi.

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Les insectes sont élevés dans des cageots en plastique. Les rebords des contenants étant lisses, les larves ne risquent pas de s'échapper. Les insectes sont élevés dans des cageots en plastique. Les rebords des contenants étant lisses, les larves ne risquent pas de s'échapper.

Nous voilà entourés de caisses en plastique empilées. A l’intérieur, des centaines de vers de farine et de ténébrions. Céline Albertella nous fait visiter ses locaux à Moutier.

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En plus d’être une alternative plus durable à certaines céréales pour le fourrage, les insectes requièrent très peu d’entretien. Sur toute sa vie, un ténébrion mange l’équivalent de 2,5 fois son poids seulement.

La semaine prochaine, La Matinale RJB part à la rencontre d’un pilote de la REGA. Rendez-vous mercredi prochain à 7h15. /ddc


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