Les travailleurs du second œuvre ne veulent pas se faire manger tout cru. Menuisiers, charpentiers, ébénistes ou encore carreleurs ont mené une action sous l’égide des syndicats Unia et Syna à l’échelle romande. Une manifestation s’est tenue vendredi à Delémont (80 personnes) et Neuchâtel (50 participants). Les manifestants décrient l’attitude du patronat, qui a résilié la convention collective de travail pour la fin de l’année.
Dialoguer pour trouver un arrangement
Le but recherché par les employés consiste à se mettre autour de la table avec le patronat pour arriver à une solution satisfaisante. Les revendications des travailleurs portent sur la hausse du salaire mensuel de 120 francs, sur l’augmentation de l’indemnité liée au frais de repas de 20 francs et sur une meilleure transparence dans la gestion des heures supplémentaires. « On demande dès à présent que les patrons entrent en matière », nous a affirmé la secrétaire syndicale d’Unia Transjurane et responsable du second œuvre, Anne-May Boillat.
Environ 800 travailleurs dans le Jura et le Jura bernois sont concernés par la résiliation de la CCT. Au total, ce sont 25'000 personnes touchées en Romandie. /bbo