La crise sanitaire que nous traversons fait craindre pour l’emploi. L’industrie et l’hôtellerie-restauration sont notamment mises à mal dans la région. Le syndicat UNIA Transjurane fait donc part de son inquiétude: les conditions de travail se péjorent et le chômage augmente. Sa mission est parfois rendue difficile par le silence des travailleurs. Dans cette période de pandémie, la peur retient les employés de s’exprimer.
UNIA Transjurane déplore par ailleurs un manque de mesures pour la formation, en vue d’une reconversion ou d’une réorientation professionnelle. Et au sujet des RHT, il revendique une compensation à 100% pour les salaires inférieurs à 5'000 francs. Entretien avec la secrétaire régionale du syndicat Rebecca Lena :
« Les travailleurs préfèrent avoir moins plutôt que de perdre leur emploi »
Le syndicat UNIA Transjurane affirme encore que les travailleurs temporaires font les frais de la crise. « Pour eux, on a simplement fait des fins de missions. Et ils font grossir les chiffres du chômage, qui augmente », dit Rebecca Lena. /rch