La nouvelle Convention collective de travail (CCT) du secteur horloger et microtechnique suisse a été signée vendredi matin à Neuchâtel.
La Convention patronale de l'industrie horlogère suisse et le syndicat UNIA étaient réunis à l'Hôtel DuPeyrou, où la première CCT de la branche avait été signée il y a 79 ans. Après 11 mois de négociations, les deux partenaires sont parvenus à un accord qui durera 5 ans à partir du 1er janvier 2017.
Ce texte apporte des améliorations pour les travailleurs, mais aussi des assouplissements pour les entreprises. Parmi les points clés, on retiendra pour les travailleurs: le congé maternité qui passe de 16 à 18 semaines tout comme le congé paternité qui augmente de 5 à 10 jours à partir du deuxième enfant. Les employeurs accroissent de plus leur participation au coût de l'assurance-maladie, de 160 à 175 francs. Parmi les avantages obtenus par les entreprises: la durée maximale des contrats à durée déterminée passe de 12 à 24 mois. Le recours aux horaires fluctuants est, lui, assoupli.
Pour la présidente de la Convention patronale, Elisabeth Zölch, cet accord: « témoigne de notre attachement commun à la paix du travail (...) nous constatons qu'il n'y a pas de vainqueur et qu'il n'y a pas de vaincu. Il y a simplement deux partenaires qui ont débattu loyalement ».
Satisfait également, le responsable de la branche horlogère au sein d'UNIA, Pierlugi Fedele ajoute que « obtenir de telles avancées est d'autant plus important dans un contexte difficile ».
La nouvelle CCT concerne quelque 500 entreprises et 50'000 employés. /comm-ats-rgi