Les sous-traitants du secteur observent des perturbations dans un domaine pourtant en croissance constante ces dernières années. Mais pour le président de la FH, il n’y a pas de réelle tendance qui laisse penser que l’horlogerie va perdre de la vitesse
Les sous-traitants font état d'un certain ralentissement. (photo : archives).
L’horlogerie a-t-elle atteint un palier ? Une information parue lundi faisait état d’un ralentissement que ressentent actuellement les sous-traitants de l’industrie. Les exportations dans le secteur vont pourtant atteindre un nouveau record en cette fin d’année. Mais c’est sur le plus long terme que la question se pose. Certaines commandes des marques horlogères ont été décalées sur plusieurs mois. Il ne faut toutefois pas y voir une nouvelle tendance, estime Jean-Daniel Pasche. Le président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) intervenait mercredi dans La Matinale pour tenter de décrypter cette situation. Pour lui, le secteur fait surtout preuve de prudence dans un contexte de hausse des coûts pour les entreprises qui doivent également composer avec un franc fort.
Jean-Daniel Pasche : « Je ne pense pas qu’une limite ait été atteinte »
/amo
