Construire un nouveau bâtiment, agrandir le parking et davantage collaborer avec les établissements voisins : l’hôpital de St-Imier pourrait davantage se développer dans les années à venir. Dominique Sartori, le directeur de l’hôpital du Jura bernois, Anthony Picard, le président du conseil d’administration de l’HJB, ainsi que Patrick Tanner, le maire de St-Imier, se sont réunis en juillet dernier. Les trois hommes ont différents projets sur la table pour améliorer l’établissement.
Faciliter l’administratif
Le Conseil municipal de St-Imier s’est engagé à faire plusieurs choses. D’abord, il entend renforcer le réseau des transports publics dans le secteur de l’hôpital, et ce à compter du nouvel horaire de décembre 2018. Ensuite, il entend appuyer certains dossiers auprès des offices cantonaux, comme celui de la construction d’un nouveau bâtiment, qui se situe en limite forestière. Enfin, même si la politique hospitalière n’est pas de sa compétence, le Conseil municipal appelle les exécutifs des trois cantons (BE, JU, NE) à mettre en place des conditions cadre de collaboration.
Connaître ses limites
L’importance de garder des soins aigus de proximité est indéniable pour Patrick Tanner. Toutefois, toutes les maladies ne peuvent pas être soignées dans un établissement comme celui de St-Imier. « Il faut reconnaître les limites d’un site hospitalier régional » affirme le maire imérien. Pour lui, les cas plus graves requièrent des soins particuliers. « C’est pour cela que vous avez après des partenariats avec des hôpitaux universitaires ».
De son côté, Anthony Picard assure vouloir tout faire pour garantir les bons services de l’établissement imérien. /rga