Le 28 novembre prochain, les Suisses se rendront aux urnes et voteront, pour la deuxième fois, sur la loi Covid-19. Mohamed Hamdaoui, député du Centre au Grand Conseil bernois, croisait le fer avec Manfred Bühler, président de l'UDC bernoise et maire de Cortébert
La population suisse se prononcera sur trois objets de votation le 28 novembre prochain. Parmi eux, la loi Covid-19. Combattue par référendum en juin 2021, la version initiale de cette loi fédérale urgente a été acceptée par 60,2% des votants. Depuis son entrée en vigueur, la loi Covid-19 a été modifiée et adaptée plusieurs fois à la situation sanitaire. Des modifications qui font l’objet d’un nouveau référendum. C’est pour cette raison que nous votons une deuxième fois sur le sujet.
Les opposants à la loi Covid-19 dénoncent l’utilisation du certificat Covid, jugé discriminatoire et qui divise notre société. Le traçage des contacts est également pointé du doigt car il conduirait à une surveillance gouvernementale de l’ensemble de la population. Pour les partisans, le certificat Covid ne conduit pas à une obligation de vaccination. Il permet également un certain retour à une vie normale. La protection des données, elle, est garantie en matière de traçage. La loi est vue comme démocratique, car adoptée par le Parlement fédéral.
Nos invités :
- Pour le oui, le député du Centre au Grand Conseil bernois Mohamed Hamdaoui.
- Pour le non, le président de l'UDC bernoise et maire de Cortébert Manfred Bühler.
RJB a ouvert le débat ce mercredi 10 novembre.