Une école secondaire à Grandval ? Fin du round d’information

Plusieurs centaines de citoyens ont pris part ces derniers jours à des séances d’information ...
Une école secondaire à Grandval ? Fin du round d’information

Plusieurs centaines de citoyens ont pris part ces derniers jours à des séances d’information concernant l’avenir des écoliers secondaires dans la Couronne prévotoise. Bilan avec l'expert mandaté par le canton de Berne

Intense et constructive, la dernière séance a attiré une cinquantaine de personnes mardi soir à Perrefitte. Intense et constructive, la dernière séance a attiré une cinquantaine de personnes mardi soir à Perrefitte.

La commune de Perrefitte accueillait mardi soir la dernière des six séances d’information concernant l’avenir des écoliers secondaires dans la Couronne prévôtoise. Ces derniers se rendront-ils toujours à Moutier une fois la ville devenue jurassienne ? Ou faudra-t-il créer une nouvelle école secondaire à Grandval, en partenariat avec Valbirse ? Les deux modèles sont viables et présentent chacun des atouts et des défauts, a assuré Aldo Dalla Piazza, expert mandaté par le canton de Berne pour esquisser des solutions. Et de se réjouir du déroulement des séances : « Ces rencontres avec les citoyens ont été constructives, intenses. Ce projet suscite un grand nombre de questions pragmatiques. Les échanges n’ont jamais tourné en un débat politique », se félicite-t-il.


Perrefitte, un cas particulier ?

Les questions – et craintes – ont peut-être été les plus vives à Perrefitte. En cause : la situation géographique du village, coupé du Grand Val par Moutier. « Pourquoi aller chercher plus loin ce qu’on trouve à côté ? », s’est interrogé une citoyenne. « Créer une nouvelle école avec 70 élèves, est-ce viable à long terme ? », a demandé un père de famille, tandis qu'une autre participante s'inquiétait de l'attractivité de Perrefitte : « Forcer les enfants à aller à Grandval pourrait inciter des familles à quitter le village », s’est-elle exclamé. « D’autres écoliers dans d’autres villages ailleurs dans la région doivent aussi se déplacer », a nuancé Aldo Dalla Piazza, lequel a répondu patiemment à chacune des questions, abordant également les thématiques des vacances scolaires, de l’engagement des enseignants ou de l’école à journée continue. L'expert s'est abstenu de donner sa préférence pour l’un ou l’autre des modèles. « Le canton de Berne est prêt à appuyer les deux solutions », a-t-il rappelé. Et de préciser que dans les deux cas, les écoliers bénéficieront d'un enseignement de qualité. 

« Le canton tient à se tenir à distance de ce mécanisme »

Votation le 12 mars

Les communes de la Couronne prévôtoise voteront le 12 mars sur ces deux modèles. Un scrutin qui n’aura pas valeur de décision mais qui devra orienter les exécutifs des villages vers la piste privilégiée. Reste que le résultat des urnes pourrait être différent d’une commune à l’autre. Aldo Dalla Piazza s’y attend. « On ne pourra pas opter pour un modèle à la carte. Même si on a soutenu une solution, on aura probablement le bon sens d’accepter l’autre option si c’est dans l’intérêt global de la région. » /oza


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