Des craintes sécuritaires « sans fondement »

La réponse du Conseil exécutif bernois à l’interpellation de la députée prévôtoise du PSA Marina ...
Des craintes sécuritaires « sans fondement »

La réponse du Conseil exécutif bernois à l’interpellation de la députée prévôtoise du PSA Marina Zuber concernant les pompiers et la sécurité de Moutier et de sa région est claire : « La réorganisation des centres de renforts spéciaux n’entraine aucun prétendu déclassement sécuritaire »

Pour le Conseil exécutif, la sécurité des communes de la Couronne n'est aucunement prétéritée par la future organisation des secours.(Photo : archives) Pour le Conseil exécutif, la sécurité des communes de la Couronne n'est aucunement prétéritée par la future organisation des secours.(Photo : archives)

Des craintes sécuritaires « sans fondement ». C’est la réponse du Conseil exécutif à l’interpellation de la députée prévôtoise du PSA Marina Zuber, qui avait déposé un texte le 11 novembre dernier concernant les pompiers et la sécurité de Moutier et de sa région. Selon le canton de Berne, la réorganisation des centres de renforts spéciaux n’entraine aucun prétendu déclassement sécuritaire. Dans sa réponse, le Conseil-exécutif bernois réfute catégoriquement cette affirmation qu'il juge « sans fondement ». Il contre avec force les inquiétudes de la députée du PSA concernant les missions dévolues au centre de renfort, d’intervention et de secours de Moutier (CRISM). La principale inquiétude est celle du temps d’intervention. Selon le gouvernement bernois, « les futures répartitions des tâches cantonales de renfort et les temps d’intervention remplissent les exigences légales », tout en précisant que cela s’applique pour toutes les communes du canton. Fort de ce constat, Berne rappelle que lorsque Moutier sera devenue jurassienne, « les centres de renforts cantonaux sont et resteront à Tramelan, St-Imier et Bienne ».


Les délais d’intervention pas les seules questions de Marina Zuber

Dans sa liste d’interrogations longue de 11 questions, Marina Zuber demande pourquoi les communes de la Couronne, directement concernées, n’avaient pas été formellement consultées. L’Exécutif répond que « les autorités compétentes de la Ville de Moutier, de même que le commandant du CRISM avaient été informés, le 22 mai 2017 ». Le gouvernement bernois contre du même coup les suspicions de manque de recul idéologique de la députée prévôtoise. Il rappelle que la réorganisation des tâches cantonale en cas de changement d’appartenance avait été annoncée avant même le premier vote de Moutier. Il précise également que « la décision n’a aucun lien avec un quelconque contexte émotionnel lié à l’annulation du vote ou à sa répétition en 2021 ».

Le dernier point qui inquiète Marina Zuber est la date retenue. La nouvelle organisation débutera le 1er janvier 2025, soit un an avant le transfert de Moutier. Le canton de Berne assure que « rien ne va changer pour la population de Moutier du point de vue de la sécurité ». Il explique qu’il est nécessaire de faire une année de rodage. Cela permettra de retravailler les éventuelles failles pour ainsi assurer un transfert sans influence négative sur la sécurité des prévôtois. /ep-tbu


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