Sept villes romandes, dont Delémont, Bienne, Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds lancent un appel pour contester la refonte de l’horaire 2025 des CFF pour la Suisse occidentale qui supprime pour dix ans la liaison directe entre l’Arc jurassien et Genève
La pilule du nouvel horaire CFF est difficile à avaler pour les villes romandes. Dans un appel diffusé lundi, sept localités ainsi que le réseau des villes de l’Arc jurassien font front commun. Objectif : pousser les instances fédérales à revoir leur copie. Les représentants des CFF, de l’Office fédéral des transports et des instances cantonales sont priés d’« ouvrir le dialogue avec les communes lésées afin de proposer des alternatives viables ». Les villes signataires de l’appel estiment ainsi que ce nouvel horaire va « détériorer pour au moins dix ans l’offre ferroviaire dans une grande partie de la Suisse occidentale » et regrettent également une diminution des trains de nuit de Genève à Bâle.
Valable dès décembre 2024, l’horaire 2025 prévoit de réduire fortement la desserte directe entre les villes de l’Arc jurassien et Genève en raison de travaux. Les cadences seront doublées, mais aux yeux des communes concernées, les inconvénients l’emportent. Des changements prévus à Renens ou Lausanne pour rejoindre Genève en sont la cause.
Bienne, Delémont, Neuchâtel, La Chaux-de-Fonds, Yverdon, le Réseau des villes de l’Arc jurassien, Morges et Genève réclament donc une « réduction sensible de la durée des désagréments annoncés et une augmentation du nombre de connexions directes maintenues ». /ATS-lad-gtr