Le Conseil de ville a accepté jeudi soir à l’unanimité la mouture 2022 qui présente un déficit de près de 2,6 millions de francs au compte global. Une situation exceptionnelle pour laquelle il convient toutefois de prendre rapidement des mesures, ont relevé les élus
St-Imier valide son déficit. Les élus du Conseil de ville ont accepté jeudi lors de leur séance les comptes 2022 de la commune qui présentent une perte de près de 2,6 millions de francs au compte global. Pour rappel, cette situation est bien pire que celle qui avait été budgétisée à l’origine, avec un trou alors estimé à environ 1,6 million.
Si l’ensemble des 27 membres du législatif présents a dit « oui » à la mouture, de nombreuses questions ont été adressées aux autorités ainsi qu’à l’administrateur des finances, présent pour l’occasion. Au PLR par exemple, c’est une dépense chiffrée à près de 1,3 million de francs (et non traitée par le Conseil de ville) qui a interpellée. Le groupe ARC, lui, a cherché à connaître les mesures déjà entreprises par le Conseil municipal pour éviter de revoir le montant de l’impôt sur les personnes morales plonger comme cela a été le cas en 2022 (489'840 francs contre 8,2 millions un an auparavant). Enfin, dans le camp socialiste, ce sont essentiellement des précisions sur des valeurs immobilières qui ont été demandées. Juste avant le vote, toutes les formations ont appelé à faire preuve de prudence par la suite et à engager rapidement des actions pour redresser la barre. Le PS ajoutant même qu’il était nécessaire, selon lui, « de faire appel à un consultant externe pour analyser la situation et dresser une liste des améliorations structurelles et organisationnelles à mettre en place ».
L’unanimité aussi pour les interventions, ou presque
Après avoir pris connaissance du programme de législature 2023-2026, les élus ont été appelés à soutenir différents crédits d’engagement. Deux montants de 200'000 francs ont été libérés pour des équipements électriques et un peu plus de 1,7 million a été consenti pour renouveler les contrats de prestations de trois institutions culturelles imériennes, ainsi que pour financer des établissements similaires ailleurs dans la région. Ces sommes ont été approuvées, là encore, à l’unanimité. Unanimité aussi pour donner suite à deux interventions parlementaires : la première, une motion socialiste, qui demande l’installation de conteneurs semi-enterrés et la seconde, un postulat d’ARC, qui propose d’étudier des pistes pour dynamiser la place du Marché. Un troisième texte, du PS encore, a en revanche davantage été disputé. Il concerne les décomptes finaux des chantiers communaux qui devraient être davantage détaillés aux élus. Une manière de faire preuve de plus de transparence pour les défenseurs du postulat ou crainte de voir les séances du Conseil de ville s’allonger pour les opposants, le vote final a terminé sur une égalité parfaite de 11 pour, 11 contre et 5 abstentions. C’est finalement le président du législatif, Christian Tharin, qui a fait pencher la balance en faveur du « oui ». /amo