Un bus scolaire pour les écoliers de l’Envers

Le Conseil de ville de St-Imier a accepté un crédit de 53'000 francs pour la création d’une ...
Un bus scolaire pour les écoliers de l’Envers

Le Conseil de ville de St-Imier a accepté un crédit de 53'000 francs pour la création d’une liaison de bus scolaire entre Les Savagnières et la cité imérienne. Le choix du prestataire n’est pas encore établi

Pour l'heure, seule une offre des Chemins de fer du Jura a été présentée par les autorités imériennes. Il a été demandé par les élus d'étendre l'appel. (Photo : www.les-cj.ch). Pour l'heure, seule une offre des Chemins de fer du Jura a été présentée par les autorités imériennes. Il a été demandé par les élus d'étendre l'appel. (Photo : www.les-cj.ch).

Les enfants de la montagne de l’Envers bénéficieront d’une offre de bus pour rallier l’école de St-Imier. Le Conseil de ville imérien a accepté mercredi soir un crédit supplémentaire d’environ 53'000 francs. Concrètement, il permettra d’assurer deux liaisons en direction de St-Imier le matin, deux allers-retours pour rentrer à midi, et un trajet pour rentrer sur la montagne de l’Envers en milieu d’après-midi. Jusqu’à aujourd’hui, les parents de la vingtaine d’écoliers concernés dans le secteur des Savagnières géraient eux-mêmes les trajets jusqu’à St-Imier, moyennant un défraiement versé par la commune. L’opportunité de développer une offre de minibus a été relancée en raison de l’augmentation probable des montants attribués aux parents par année et par enfant, explique le conseiller municipal en charge du dossier, Samuel Da Silva. Selon des informations glanées auprès du canton, le défraiement pourrait passer de 1320 francs à près de 3000 francs.

« La solution bus pourrait coûter un peu plus cher au final mais elle présente plusieurs avantages », a commenté Johann Wermeille, élu PLR. Et de citer la diminution du nombre de voitures sur la route et la possibilité de décharger les parents. Le Parti socialiste s’est montré beaucoup plus sceptique. Elisabeth Beck a notamment critiqué l’absence d’offres comparatives, la seule et unique ayant été formulée par les Chemins de fer du Jura. Un problème également souligné par les membres d'Alternative régionale et communale (ARC). Samuel Da Silva, tout comme le maire Corentin Jeanneret, ont assuré que d'autres offres seront demandées. 
ARC s'est aussi interrogé sur le manque de flexibilité de l’offre actuelle. Jessica Froidevaux a rappelé qu’à côté des horaires scolaires, la plupart des enfants ont d’autres activités à St-Imier. L’élue a en outre regretté qu’aucune synergie n’ait été étudiée avec les transports publics de communes voisines. Malgré ces interrogations portées sur la forme plutôt que sur le fond, le crédit a finalement été accepté par 14 voix contre 4 et 3 abstentions.


Lutte contre le harcèlement : dispositif suffisant ?

Les élus imériens avaient aussi à se prononcer sur une motion d’ARC concernant le harcèlement à l’école. Le texte demande aux autorités d’une part un état des lieux des instruments à disposition pour lutter contre ce fléau, d’autres part de mener une politique exemplaire en la matière. Le Conseil municipal s’est dit prêt à aller dans cette direction, en proposant toutefois de confier le traitement de la motion à une commission spéciale.

Si tout le monde s’est accordé mercredi sur l’importance de cette thématique, le PLR a appelé au rejet de la motion en insistant sur les très nombreux outils déjà à disposition. « Laissons les professionnels travailler avec les enfants plutôt que de leur demander des rapports », a pesté l’un des représentants libéral-radical. « On veut enfoncer des portes ouvertes. » La proposition du PS de transformer la motion en postulat n’y aura rien changé : le texte a été rejeté par 11 voix contre 9 et une abstention. /oza


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