Le Conseil de ville imérien a refusé jeudi soir deux propositions du parti socialiste qui visaient à intensifier les réflexions en matière d'énergie. La majorité du législatif préfère laisser le Conseil municipal poursuivre les travaux en cours
Le Conseil de ville a suivi la recommandation du Conseil municipal et lui laisse la priorité sur le dossier énergétique.
St-Imier entend affiner sa politique énergétique, mais pas au pas de charge. La majorité du Conseil de ville a balayé jeudi soir deux interventions du parti socialiste qui visaient à ouvrir le débat sur la question et à valoriser davantage le bois-énergie via un projet de chauffage à distance. Le législatif a ainsi suivi l’exécutif qui recommandait un refus des objets parce que la commission de l’équipement est déjà en train de plancher sur ce vaste dossier énergétique. Pour les élus du PLR et ARC, les propositions du camp socialiste n’arrivaient pas « au moment opportun ». Un argument qui ne convainc pas le conseiller de ville socialiste, Théo Brand. « J’ai de la peine à l’entendre… on a l’impression que St-Imier est un peu à contre-courant et ce soir, on a voté à contre-courant », déplore l’élu PS.
« St-Imier ne voit pas la chance qu'il y a dans l'énergie-bois »
Le dossier de l’énergie reste donc en mains du Conseil municipal à St-Imier, qui intègrera ses réflexions dans le plan énergétique en cours d’élaboration.
Plus de poids pour la jeunesse
Lors de cette même séance, le législatif a, par contre, accepté une motion du PLR qui demandait une actualisation du règlement des commissions permanentes. Cette mise à jour a été confiée à la commission de gestion. La révision permettra notamment au parlement des jeunes d’avoir un siège avec voix consultative - voire décisionnelle – au sein de la commission de la jeunesse. Une façon pour les autorités de St-Imier de souligner leur volonté d’accentuer l’importance du parlement des jeunes dans le fonctionnement de la commune imérienne. /nme
