La huitième conférence internationale de ludification et de serious games a commencé lundi. Des présentations se tiennent jeudi et vendredi à la HE-Arc ingénierie à Neuchâtel
Avez-vous déjà ralenti quand le petit bonhomme sur le panneau au bord de la route passe au rouge, vous indiquant que vous roulez trop vite ? Ça, c’est de la ludification, soit l'utilisation de mécanismes ludiques en-dehors du jeu. Cette notion est très différente des serious games, qui combinent une intention sérieuse d’apprendre avec une activité ludique. Par exemple, jouer à un jeu de voitures et être capable, via cet apprentissage, d’en conduire une pour de vrai en finalité.
Ces concepts, résumés dans les grandes lignes, font l’objet de plusieurs conférences au sein de la Haute Ecole Arc ingénierie à Neuchâtel. La semaine thématique a commencé lundi avec des ateliers et se terminera vendredi. Au programme, la mise en place d’un projet de serious game. Stéphane Gobron, professeur à la HE-Arc et à la HE-SSO connaît ces sujets sur le bout des doigts.
Stéphane Gobron, professeur à la HE-Arc et à la HE-SSO
Une édition placée sous le signe de la demande
Durant deux jours de conférences, 25 participants présenteront leurs projets durant 7 à 12 minutes. Une durée courte, mais qui selon Stéphane Gobron est suffisante pour résumer de manière claire ses intentions. Pour cette huitième édition, les organisateurs ont dû refuser 25 à 30% des postulations, un mal pour un bien qui témoigne de la bonne réputation de l’événement.
Pour cette année, Stéphane Gobron met l’accent sur les échanges entre les participants, dont il n’aurait pas pu imaginer le grand nombre huit ans auparavant.