Le climat s’invite dans les réflexions à la HE-Arc

La Haute École Arc Ingénierie à Neuchâtel a organisé une semaine thématique pour les élèves ...
Le climat s’invite dans les réflexions à la HE-Arc

La Haute École Arc Ingénierie à Neuchâtel a organisé une semaine thématique pour les élèves de première année. L’impact de l’humain sur l’environnement y est décortiqué

Des étudiants de la Haute école Arc Ingénierie étaient invités à réaliser une fresque du climat lundi matin, lors d'un atelier.  Des étudiants de la Haute école Arc Ingénierie étaient invités à réaliser une fresque du climat lundi matin, lors d'un atelier. 

Prendre conscience des effets de l’activité humaine sur la planète. La Haute École Arc Ingénierie à Neuchâtel a mis sur pied, pour la première fois, une semaine thématique consacrée au climat et à l’énergie. Ces ateliers et conférences, qui ont démarré ce lundi, sont destinés aux étudiants de première année. Une visite du site de production d’énergie de Mont-Soleil dans le Jura bernois est aussi au programme.

L’objectif de cette semaine thématique est d’apporter des connaissances chiffrées aux étudiants, qui ont par exemple appris que 83% de l’énergie utilisée pour un ordinateur portable sont consacrés à sa fabrication. L’utilisation de l’appareil ne représente que 14% de la consommation en moyenne, ce qui invite à réfléchir à deux fois avant de changer de modèle régulièrement.


Une fresque du climat pour cerner l'impact de l'humain sur la planète

Les étudiants ont aussi dû travailler sur une fresque du climat. Il s’agit de leur faire prendre conscience des effets de l’activité humaine sur l’environnement, explique Didier Folzer, responsable de la qualité, des relations internationales et de la durabilité à la HE-Arc. À ses yeux, il est essentiel que chacun acquière des connaissances plus approfondies à ce sujet.

Lundi matin, les étudiants ont ainsi patiemment construit cette fresque du climat, à l’aide de cartes. Parmi eux, Joshua Stanchfield, étudiant en ingénierie à la HE-Arc, juge choquantes les conclusions de l’exercice : « ça fait réaliser qu’on va peut-être dans la mauvaise direction si on continue comme on fait aujourd’hui » :

Sensibiliser les étudiants durant une semaine constitue une étape importante, mais la HE-Arc dit également mener un travail de fond. L’ensemble des plans d’étude ont été revus ces deux dernières années pour intégrer cette notion de durabilité. Les enseignants sont aussi invités à repenser leur métier et leurs cours en ce sens, par le biais de formations continues, ajoute Didier Folzer, responsable de la durabilité à la HE-Arc :

La Haute École Arc dit aussi travailler sur sa propre consommation d’énergie et sur ses émissions de CO2. En la matière, un enseignant a rappelé lors d’un atelier que l’humanité produisait 34 milliards de tonnes de CO2 par an, alors que la terre est capable d’en absorber seulement 10 milliards de tonnes. /sbe

Didier Folzer, responsable de la qualité, des relations internationales et de la durabilité à la Haute Ecole Arc (HE-Arc). Didier Folzer, responsable de la qualité, des relations internationales et de la durabilité à la Haute Ecole Arc (HE-Arc).


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