Le choix pour les écoliers de la Couronne prévôtoise

Les écoliers de la Couronne de Moutier doivent pouvoir choisir s'ils préfèrent poursuivre leur ...
Le choix pour les écoliers de la Couronne prévôtoise

Les écoliers de la Couronne de Moutier doivent pouvoir choisir s'ils préfèrent poursuivre leur scolarisation dans un établissement bernois. Une motion urgente a été déposée en ce sens au Grand Conseil bernois 

Les parents d'écoliers de la Couronne prévôtoise ne devraient pas être obligés d'envoyer leurs enfants à l'école secondaire de Moutier, estiment les motionnaires. Les parents d'écoliers de la Couronne prévôtoise ne devraient pas être obligés d'envoyer leurs enfants à l'école secondaire de Moutier, estiment les motionnaires.

Les élèves des communes de la Couronne prévôtoise doivent pouvoir fréquenter une école secondaire bernoise s’ils le souhaitent. Et ceci dans tous les cas, même si leur commune devait décider de se tourner plutôt vers l’école secondaire de Moutier une fois la ville devenue jurassienne. Cette exigence a été formulée lundi par plusieurs députés au Grand Conseil. Ces derniers ont déposé une motion urgente.


Autonomie communale 

Le dossier de l’école secondaire est un casse-tête avec, dans la Couronne, une population très divisée : trois des huit communes - Belprahon, Perrefitte et Crémines - qui préfèrent scolariser leurs enfants à Moutier après le transfert de la ville dans le canton du Jura en 2026 ; les cinq autres - Roches, Eschert, Grandval, Corcelles et Elay - qui militent pour la création d’une école secondaire à Grandval. Le canton de Berne, lui, botte en touche. Il a déjà rappelé à plusieurs reprises que ce sont aux communes de décider. Pas à lui, ni aux parents. Cette réponse, le Conseil-exécutif l'avait aussi donnée à l’UDC Anne-Caroline Graber, laquelle s'était déjà faite l'auteure d'une interpellation.


Intervention du canton possible 

 L'élue neuvevilloise insiste donc dans une motion avec d’autres collègues de l’UDC, du PLR et du Centre. Selon eux, si l'autonomie communale n'est pas à remettre en cause, la Direction de l'instruction publique (DIP) du canton de Berne peut intervenir. Elle le fait déjà, par exemple pour décider de fermer une école si le nombre d’élèves n’est pas suffisant. Les auteurs de la motion avancent aussi un article de loi qui précise que la DIP peut, dans certains cas, décider de l’affectation des élèves dans une autre école. Le Canton pourrait donc offrir aux écoliers, au cas par cas, le choix de fréquenter un établissement secondaire ailleurs dans le canton de Berne, à Valbirse par exemple. C'est du moins l'avis d'Anne-Caroline Graber et des cosignataires.

 C’est que la dimension politique, voire même affective, reste forte pour beaucoup, soulignent les motionnaires. Donner le choix à chacune et chacun éviterait de raviver des tensions liées à la Question jurassienne, assurent-ils. La motion urgente devrait être discutée au Grand Conseil avant la fin de l’année. /oza


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