La semaine du FFFH : rencontre avec son co-fondateur, Christian Kellenberger

La ville de Bienne se pare blanc, de bleu et de rouge. Le Festival du Film Français d'Helvétie revient en ville bilingue pour sa 19e édition. Christian Kellenberger, directeur et co-fondateur de l'événement nous accorde un entretien 20 ans après sa création.

L'idée est née à la fin des années 1990, lors d'un voyage en Finlande. Christian Kellenberger a vu qu'un grand public finlandais s'intéressait à un film français d'Alain Corneau, et s'est alors demandé pourquoi ne pas le faire en ville de Bienne. Les premières démarches étaient alors lancées, et c'est là qu'il a rencontré la co-fondatrice Charlotte Masini.

A ce moment-là, le directeur du festival n'aurait jamais imaginé que l'événement prenne une telle ampleur. « Au début, c’était Rock’n’Roll », confie-t-il en repensant à l'organisation des premières éditions. Pour surmonter les difficultés, il était important pour lui d'avoir la tête claire, mais aussi une équipe fidèle. 

Après désormais 20 ans de FFFH, il sait qu'il est bientôt temps de passer le flambeau. Même si ce n'est pas pour tout de suite, il pourra le faire avec confiance, tant que la jeunesse est autant motivée qu'il ne l'était. 

Sa vision du cinéma

Bien entendu, en 20 ans, Christian Kellenberger a pu voir le cinéma évoluer. Pour lui, il y a eu deux grandes révolutions : le Covid, et les services de streaming tels que Netflix. Ces deux éléments auraient drastiquement modifié la manière de concevoir et consommer le 7e art. D'après lui, c'est l'occasion de repenser la manière dont on fait les choses, mais ce n'est pas une crise insurmontable pour le grand écran. Il nous explique ce qui fait, à ses yeux, « un bon film ».

Le festival démarre ce mercredi, du 13 au 17 septembre. RJB y consacre une série pour toute la semaine de l'événement. /jhb

Les épisodes de la série :