Il faudra peut-être lever le pied pour circuler à Tramelan

La commune étudie la possibilité d’abaisser à 30 km/h la vitesse sur de nombreux tronçons du ...
Il faudra peut-être lever le pied pour circuler à Tramelan

La commune étudie la possibilité d’abaisser à 30 km/h la vitesse sur de nombreux tronçons du village. Un mandat a notamment été confié à un bureau d’aménagement

Rouler à 30 km/h pourrait devenir la norme à Tramelan. Le sort de la Grand-Rue n'est toutefois pas encore certain, puisqu'il s'agit d'une route cantonale. Rouler à 30 km/h pourrait devenir la norme à Tramelan. Le sort de la Grand-Rue n'est toutefois pas encore certain, puisqu'il s'agit d'une route cantonale.

Le 30 km/h pourrait se généraliser ces prochaines années à Tramelan. La commune étudie actuellement la possibilité d’abaisser la limitation de vitesse sur de nombreux tronçons du village. Cette volonté fait notamment suite à l’acceptation d’une motion au Conseil général mais aussi à des demandes de plusieurs habitants. Les autorités ont d’ailleurs mandaté un bureau d’aménagement. Elles évoquent des arguments environnementaux, sécuritaires ou de qualité de vie pour justifier le changement de régime.

Cette volonté n’est d’ailleurs pas nouvelle au sein du Conseil municipal, confie Christophe Gagnebin, en charge du dicastère du développement territorial. Il y a une dizaine d’années déjà, une réflexion pour abaisser la limitation de vitesse avait été menée mais sans aboutir. « Ce qui a principalement changé aujourd’hui, c’est le droit fédéral, qui a été assoupli », détaille l’élu. Il n’est désormais plus nécessaire de prévoir la réalisation d’obstacles en dur pour permettre ce changement de régime. Entre-temps, le trafic routier n’a cessé d’augmenter, poussant les autorités à envisager des adaptations.

Les autorités tramelotes sont maîtresses pour décider du sort de nombreux tronçons. Mais l’un reste suspendu à la volonté de l’Office des ponts et chaussées : il s’agit de la Grand-Rue, qui traverse la commune. Cette route étant cantonale, la commune seule ne peut pas imposer cette volonté. Une réflexion est pourtant en cours pour envisager un abaissement de la vitesse maximale sur la portion « centre » de la rue, explique Christophe Gagnebin.

Les éventuellement adaptations pourraient intervenir progressivement, détaille Christophe Gagnebin. Le conseiller municipal ne peut toutefois pas articuler de montant exact que coûteraient ces changements. Il explique cependant qu’avec l’assouplissement du droit fédéral, l’enveloppe ne devrait pas dépasser « quelques dizaines de milliers de francs ». /amo


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