Quatre ministres de l’exécutif de Fumio Kishida ont présenté cette semaine leur démission. Une affaire qui vient encore fragiliser davantage le premier ministre en poste depuis l’automne 2021
Le premier ministre, Fumio Kishida, a regretté que cette situation ait suscité la défiance de la population. (Photo : Franck Robichon/Pool Photo via AP)
Le Japon est secoué par un scandale de fraude financière au sommet de l’État. Quatre ministres du gouvernement de Fumio Kishida ont présenté leur démission cette semaine. Le parti qui dirige le pays presque sans interruption depuis sa fondation en 1955 est concerné. La presse a révélé que des procureurs enquêtaient sur des soupçons de fraudes. Des dizaines de membres du Parti libéral-démocrate dirigé par l’actuel premier ministre sont suspectées d’avoir omis de déclarer l’équivalent de plusieurs millions de francs récoltés par le biais de soirées de levées de fonds. De l’argent que leur parti leur aurait reversé par la suite. Les précisions d’Alexandre Rossé :
Fumio Kishida a rapidement procédé à de nouvelles nominations. Alors que le dirigeant est déjà fragilisé par d’autres sujets, notamment une inflation persistante, cette crise vient toutefois encore porter un coup à sa cote de popularité. /alr
