Bonne nouvelle pour les employés de l’horlogerie : le syndicat Unia et la Convention patronale ont signé mercredi à Neuchâtel une nouvelle convention collective de travail.
Dès l’an prochain, 42’000 horlogers vont bénéficier d’améliorations notables, grâce à un texte moderne issu d’un compromis équilibré entre avancées sociales et maintien de la compétitivité des entreprises.
Du côté du syndicat Unia, on salue notamment l’augmentation de la participation de l’employeur au coût de l’assurance-maladie (qui passe de 130 francs à 160 francs) pour les adultes ou encore une augmentation généralisée des salaires minimaux d’embauche. Mais le syndicat se réjouit surtout de l’introduction de la retraite modulée. Il s’agit de la possibilité de réduire la durée du travail de 20 % deux ans avant l'âge légal de la retraite et de 40 % une année avant. La moitié de la perte de salaire est prise en charge par l'employeur.
Le patronat se félicite de son côté d’avoir pu actualiser le calcul du salaire horloger médian, qui ne tiendra plus compte de certains suppléments salariaux (tels que les heures supplémentaires ou les primes), ou encore de la possibilité d’assouplir les horaires de travail dans des cas spéciaux.
Cette Convention collective de travail porte sur cinq ans. Elle concerne 431 entreprises de l’horlogerie et de la microtechnique en Suisse. Il s’agit de la 14e CCT. La première avait été signée à Neuchâtel. C’était en 1937. /aju