Les policiers jurassiens pourraient aller mieux

police jurassienne

Cela fait un peu plus d’une année que l’ex-commandant de la police jurassienne Henri-Joseph Theubet a été suspendu. Mais encore aujourd’hui, les séquelles se font sentir parmi les policiers du canton. La situation s’est améliorée, et notamment, grâce au nouveau commandant, Olivier Guéniat. C’est l’avis du président du syndicat des policiers jurassiens, Antonio Dominguez. « Mais il faut être honnête : Monsieur Guéniat ne peut pas faire de miracles. Les problèmes profonds et les cicatrices de la police jurassienne sont toujours bien réels. »

A l’époque, sous les ordres du commandant Henri-Jospeh Theubet, plusieurs clans s’étaient formés au sein de la police, entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre les mesures appliquées. Et selon Antonio Dominguez, « ces clans existent toujours, même s’ils sont peut-être un peu moins prononcés aujourd’hui. Mais il faudra, je pense, une génération que cela s’estompe. »

 

Les effectifs ne sont pas assez nombreux selon le syndicat

Autre problème relevé par le président du syndicat des policiers jurassiens : le manque de personnel. Antonio Dominguez estime qu’il manque vingt gendarmes dans les effectifs de la police cantonale. Dans ce cadre, la restructuration de la « police 2015 » occupera tous les esprits. Et le syndicat a déjà prévenu qu’il se battrait pour plus de policiers.

La rédaction a contacté Olivier Guéniat. Selon le nouveau commandant, « il faudra entre cinq à sept ans pour revenir à une situation normale ». Il estime également, comme Antonio Dominguez, qu’il manque vingt effectifs pour que les policiers soient moins surchargés. /mko


Actualisé le

Actualités suivantes

Articles les plus lus