Expérimentation animale « soft » à l'Université de Neuchâtel

L’Université de Neuchâtel réalise des expériences sur des rongeurs mais à des degrés légers ...
Expérimentation animale « soft » à l'Université de Neuchâtel

L’Université de Neuchâtel réalise des expériences sur des rongeurs mais à des degrés légers. Il s’agit avant tout d’observations et de pratiques avec douleurs et dommages faibles sur des souris et des campagnols

Unimail, Faculté des sciences, Université de Neuchâtel La Faculté des sciences de l'Université de Neuchâtel.

L’expérimentation animale fait polémique à la suite de recherches pratiquées sur des singes à l’Université de Fribourg. Une pétition a d’ailleurs été lancée il y a une dizaine de jours, qui demande l’arrêt d’une recherche scientifique sur ces mammifères.

L’Université de Neuchâtel pratique elle aussi l’expérimentation animale mais dans des degrés « soft ». L’UniNe dispose d’une petite animalerie composée d’environ 200 souris et campagnols. Les biologistes y mènent des expériences dans le domaine de la parasitologie, principalement pour lutter contre des maladies transmises par des moustiques et des tiques. Une échelle de gravité existe allant de 0 à 3. À Neuchâtel, on pratique des expériences de niveau 0, l'équivalent de l'absence totale de contrainte sur les animaux, comme dans le cas d'observations, et de niveau 1, soit des douleurs ou des dommages légers et de courte durée, comparables à une piqûre d’insecte. /jpp


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