Une révision du règlement pour la prévention et la gestion des conflits au sein de la communauté universitaire vient d’être appliquée. Les garanties de confiance et d’indépendance continueront d’exister, promet l’Université de Neuchâtel
Se tourner à l’interne pour trouver du soutien, c’est désormais possible à l'Université du Neuchâtel. Du moins, c’est en ce sens que le règlement pour la prévention et la gestion des conflits au sein de la communauté universitaire a été révisé le 1er mars dernier. L’UniNE entend faire évoluer la manière dont les conflits sont gérés. Par exemple, un soutien pour les personnes qui en ressentent le besoin peut désormais être trouvé à l’interne. Avant, seul un médiateur externe à l’université était mandaté pour fournir son aide. « Les garanties de confiance, d’indépendance et de confidentialité restent les mêmes », assure le Secrétaire général de l’Université de Neuchâtel, Fabian Greub. Certains étudiants estiment que les personnes internes, plus au courant du fonctionnement de l’Université, peuvent apporter de meilleures solutions en cas de problèmes. Fabien Greub, Secrétaire général de l’Université de Neuchâtel.
L’UniNE entend aussi élargir les moyens alloués à la sensibilisation des conflits. À titre d'exemple, la commission chargée de mener des actions de prévention voit son effectif augmenté, et passe de 5 à 7 membres. Il s’agit de l’une des grandes révisions du règlement pour la prévention et la gestion des conflits. C’est une manière de répondre aux différentes attentes communiquées par les étudiants, mais aussi à celles du corps intermédiaire, la relève académique, qui souhaitait prendre davantage part aux actions menées.
Depuis 2017, une nouvelle loi oblige les universités suisses à se doter d’un système de gestion et de prévention des conflits performant. Déjà initié en 2015 à Neuchâtel, il est constamment remanié, afin que les dispositifs mis en place soient les plus utiles et pertinents possibles, assure le rectorat. /mcr