Un nouveau projet urbanistique est en gestation à Bienne. Il s’agit du concept de réaménagement du secteur « rue Jakob sud », situé entre le centre de Mâche et les zones des Champs-de-Boujean. Il pourra voir le jour grâce à deux remaniements parcellaires acceptés mercredi soir par le Conseil de ville de Bienne, une condition sine qua non à la réalisation du lotissement et du parc prévus.
En 2016, un concours d’urbanisme avait été lancé afin d’élaborer un concept de réaménagement de cette zone. Il prévoit un lotissement dense en bordure de la rue Jakob, du chemin du Long-Champ et de la Longue-rue, ainsi qu’un parc accessible au public le long de celle-ci. La plupart des bâtiments seront construits sur cinq à huit étages, à l’exception d’une maison tour de treize étages à l’angle du chemin du Long-Champ et de la Longue-rue.
Le premier échange de terrains implique des parcelles entre la ville de Bienne et la société Bien Air qui pourra désormais d’agrandir son site d’exploitation. Le second remaniement concerne tous les propriétaires fonciers dans le périmètre de planification. L’objectif étant ici de libérer le terrain pour la réalisation du parc d’une superficie de plus de 10’000 m2. En automne 2019, la population se prononcera sur le projet dans les urnes.
Un prêt à la Coupole
Le législatif a aussi accepté un postulat qui prévoit un prêt d’un million de francs maximum à la Coupole. La somme permettra au Centre autonome de jeunesse qui exploite les lieux, de commencer les travaux de rénovation.
Tablettes à l’école
A l’heure où le monde se veut de plus en plus connecté, qu’en est-il des tablettes pour les élèves dans les écoles biennoises? Cette question, a été traitée au Conseil de ville, suite à une interpellation d’un élu socialiste. Plus qu’une tendance, il s’agit d’une recommandation qui figure dans le plan d’étude. Mais pour une ville qui compte plus de 6'000 élèves, le défi est de taille. Un projet pilote est en place depuis le printemps 2017. Il sera dévoilé dans le courant de l’année prochaine et soumis au législatif. Le peuple aura ensuite son mot à dire, au vu de l’importante somme que les investissements représenteront./anl