D'ici à une dizaine d'années, la Ville de Bienne va réaménager 21 tronçons routiers de manière coordonnée et échelonnée. Les autorités veulent améliorer l’attractivité de l'espace public, dynamiser les quartiers, s’adapter au changement climatique et encourager la mobilité durable.
« Pour certains de ces tronçons, la population aura la possibilité de s’exprimer dans le cadre d’un processus participatif », a indiqué jeudi la Ville de Bienne. L’ouverture de la branche Est de l'A5 et les mesures d’accompagnement en matière de circulation ont permis de commencer à décharger les quartiers, a-t-elle précisé.
« Une marge de manœuvre peut être exploitée pour améliorer encore la situation pour les transports publics, le trafic cycliste, la mobilité piétonne et la qualité de vie des quartiers », a ajouté la Ville. Il est prévu de réaliser diverses mesures de manière échelonnée sur 21 tronçons au cours des dix prochaines années environ.
Deux de ces tronçons se situent sur l’axe nord, sept sur l’axe sud et huit sur les rues transversales qui relient ces deux axes. S’y ajoutent encore quatre tronçons sur les voies d’accès à l’autoroute.
Subventions cantonales et nationales
Le spectre des changements va de la modification de la régulation du trafic au réaménagement de l’espace routier, en fonction de la situation sur chacun des tronçons concernés. Les mesures de revalorisation reposent sur un plan d’aménagement approuvé et publié par le Conseil municipal en 2020.
Les 21 tronçons font désormais l’objet d’une conception et d’une planification échelonnées conformément au plan d’aménagement. Ils seront ensuite validés et mis en œuvre par le Conseil municipal et le Conseil de ville. Des plans détaillés existent déjà actuellement pour sept tronçons.
Les crédits de planification et de réalisation de chaque tronçon seront soumis au Conseil municipal et au Conseil de ville, qui devront les adopter. Les travaux bénéficieront de subventions nationales et cantonales. Selon les cas, entre 40 et 60 % des coûts seront ainsi financés par le canton de Berne et la Confédération. /ATS