Il y a davantage d’apprentis qui parlent français à Bienne. Le Conseil des affaires francophones de Bienne (CAF) tire un bilan positif de son programme mis sur pied il y a cinq ans. En 2014, l’institution a constaté que la répartition linguistique des apprentis dans la cité seelandaise était très inégale, les germanophones représentant 75% d’entre eux. Désormais, cette part a baissé à 67%, laissant davantage de place pour les francophones.
La situation reste toutefois très contrastée en fonction des secteurs d’activité et des entreprises : « le commerce de détail ou la santé restent des domaines encore très largement dominés par les germanophones » précise à ce titre Florent Cosandey, responsable pour la formation professionnelle dans a partie francophone du canton de Berne. Il explique qu’il s’agit surtout de « traditions » dans ces secteurs, au même titre que l’horlogerie dont les postes sont surtout occupés par les francophones. Cette situation entraîne un cercle vicieux : « lorsqu’il n’y a pas d’apprentis francophones, il n’y aura pas non plus à l’avenir de formateurs francophones » détaille encore Florent Cosandey.
Soutien et encouragement
En parallèle, le CAF collabore avec l’association aJir dans le but d’encourager les jeunes Biennois francophones à faire un apprentissage. Chaque année, 15 d’entre eux bénéficient d’un soutien pour intégrer le monde professionnel. De la 9H à la 11H, les écoliers sont suivis par des facilitateurs. Ces derniers les aident à créer leur dossier de candidature et à trouver des places de stage. Les explications d’Anthony Montandon :
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