Le Conseil des Affaires francophones de l’arrondissement de Bienne a contacté la cheffe de l’Office du médecin cantonal pour obtenir certains éclaircissements, notamment sur l’obtention d’une autorisation d’exercer dans le canton
Le CAF s’inquiète du manque de médecins spécialisés dans la région. Certains domaines sont particulièrement concernés comme l’urologie. Un article avait d’ailleurs été dédié à cette pénurie dans le journal Biel/Bienne à la fin du mois de janvier. Le Conseil des Affaires francophones de l’arrondissement de Bienne a donc pris contact avec la cheffe de l’Office du médecin cantonal, comme il l’explique jeudi dans un communiqué, « afin d’entamer un dialogue et d’évaluer dans quelle mesure la langue est prise en compte dans l’analyse de la couverture des soins et l’attribution d’autorisation d’exercer ou de reprendre un cabinet ».
Autre facteur à prendre en compte à Bienne : le bilinguisme. Et cela complique parfois la donne comme l’explique Pierrette Berger-Hirschi, présidente du CAF.
Dans la région biennoise, il y a donc désormais 2,5 postes d’urologues pour un bassin de 200'000 personnes contre 35 pour la région bernoise qui compte 400'000 personnes.
Si le CAF ne peut pas avoir d’influence sur la manière dont sont gérées les autorisations à exercer, il compte bien faire bouger les choses. On retrouve sa présidente Pierrette Berger-Hirschi.
Le CAF attend désormais une réponse de la cheffe de l’Office du médecin cantonal dans les prochaines semaines. Il va également prendre contact avec le Conseil du Jura bernois puisque les habitants de la région peuvent également être concernés par cette pénurie de médecins spécialisés francophones. /seb