Un marchand itinérant, sans foire, forcément ça tourne en rond. À cause du Covid-19 et de l’annulation de toutes les foires et manifestations dans la région, les commerçants sont touchés de plein fouet. Adrian Bürgi, le président de la société romande des commerçants itinérants (SRCI) estime que plusieurs de ses membres sont en grandes difficultés :
Se réinventer
C’est notamment le cas de Nancy Vorpe qui vend des crêpes. L’habitante de Saules n’a perçu une aide financière de la Confédération que jusqu’au mois de mai. Elle doit depuis vivre sur ses réserves et tenter de se réinventer. Pour faire face, elle a installé sa caravane au centre de Tavannes et y vend des crêpes deux fois par semaine :
Vente par correspondance
Sébastien Québatte de Biaufond vit une situation analogue, même s’il peut quant à lui toucher l’APG. Le marchand qui vend des crèmes au caramel cherche également des alternatives notamment avec de la vente par correspondance :
Les aides devraient arriver
Selon le président la SRCI, une solution devrait être trouvée prochainement pour les commerçants qui ne touchent plus d’aide depuis fin mai. Un soutien rétroactif depuis le mois de juin serait dans les pipelines de la Confédération. /jrg