La fusion du Haut-Vallon n’a pas réussi à rallier les esprits jeudi soir au Conseil de ville de St-Imier. Les élus étaient appelés à se prononcer sur le contrat de mariage et les trois règlements d’organisation de la future entité qui réunirait les communes de Renan, Sonvilier, St-Imier, Cormoret et Courtelary. Les maires des cinq localités concernées ont assisté à la séance mais cela n’a pas suffi pour lisser les avis.
Le PLR fait bloc
La fraction libérale radicale a donné immédiatement le ton du désaccord : « le projet présenté ne donne pas satisfaction ». Le PLR, qui ne se dit pas opposé sur le fond à une fusion, a pointé du doigt l’absence d’une stratégie économique et un budget qu’il juge lacunaire et sans avantage pour les Imériens. Le PS, pour sa part, a dit regretter que le vote du 29 novembre prochain n’ait pas été repoussé davantage pour permettre un dialogue réel avec les citoyens mais « on va prendre le risque, on va y aller » a lancé Michel Ruchonnet soulignant que le camp socialiste soutenait cette fusion à l’unanimité. L’enthousiasme le plus criant est venu de la part de la fraction Alternative régionale et communale qui a assimilé cette fusion à «une opportunité extraordinaire d’unir des forces qui le sont déjà depuis longtemps ». « Il ne manque que le coup de pédale énergique, alors pédalons » a encore lancé Josepha Chiesa, cheffe de file des élus ARC.
Le contrat de fusion et les trois règlements d’organisation de la commune municipale d’Erguël ont finalement tous été acceptés par 18 voix contre 10, les refus émanant tous du camp PLR.
Une voie pour un dialogue avec la jeunesse
Les conseillers de ville imériens ont également accepté lors de la séance de jeudi soir d’entrer en matière au sujet de la motion de la fraction socialiste sur la création d’un poste de travailleur social hors murs. Cette démarche vise à rétablir un dialogue, via ce collaborateur de terrain, avec la jeunesse imérienne suite à divers épisodes de violences et d’incivilités. Les élus ont décidé de confier le traitement de cet objet à une commission ad hoc temporaire et non à la commission permanente de l’action sociale. /nme