Mesures à prendre pour assurer la représentation francophone

Il n’y a actuellement aucun conseiller national bernois francophone. BERNbilingue a confié ...
Mesures à prendre pour assurer la représentation francophone

Il n’y a actuellement aucun conseiller national bernois francophone. BERNbilingue a confié une étude au Dr. Rudolf Burger concernant cette non-représentation. Ce rapport décrit plusieurs raisons à cette situation et avance des mesures à prendre pour y remédier

Le Conseil national n'accueille aucun bernois francophone actuellement. (Photo: parlement.ch) Le Conseil national n'accueille aucun bernois francophone actuellement. (Photo: parlement.ch)

Les bernois francophones ne sont pas représentés au Conseil national. Dans le canton, il y a un peu plus de 100'000 habitants qui parlent français et ils devraient être représentés avec au moins deux sièges à la chambre basse. Hors actuellement, il n’y a aucun élu francophone en place. BERNbilingue tire la sonnette d’alarme et a mandaté le journaliste et politologue Dr. Rudolf Burger pour analyser la situation.

L’étude, présentée à la presse ce mardi, révèle que cette non-représentation n’est pas le fruit du hasard, selon Alexandre Schmidt, président de BERNbilingue : 

"Ce n'est pas une coïncidence"

Des mesures sont nécessaires à différents niveaux. Les partis ont un grand rôle à jouer en mettant eux-mêmes en avant leurs candidats francophone. Une autre solution pour pallier cette non-représentation francophone pourrait venir des médias germanophones, selon Alexandre Schmidt :

Les médias germanophones ont leur part de responsabilité

Le nombre d’élus à travers le temps

Une observation de l’étude concerne le nombre d’élus francophones lors de ces dernières 40 années. En 1979, six francophones siégeaient au Conseil national, puis avec les années, ce chiffre a diminué jusqu’à disparaître : en 2011, aucun francophone bernois n’était élu. Manfred Bühler a ensuite fait son apparition en 2015 mais il n’a pas été réélu en 2019 et la législature actuelle se fait donc sans représentant francophone du canton de Berne.

Rudolf Burger fait un parallèle entre ces chiffres et la participation de la population aux élections. Selon lui, c’est une des raisons pour lesquelles les bernois francophones ne sont pas représentés au Conseil National: 

Rudolf Burger

Le combat ne fait que commencer

Cette étude n’est que le début de la bataille pour BERNbilingue. L’association compte sur l’écho que les médis germanophones vont donner à ce rapport et va ensuite s’approcher des protagonistes, notamment les partis politiques, pour leur apporter quelques recommandations, notamment en vue des élections fédérales de 2023. /lyg


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