Le parc de Montperreux, baptisé « Eole de Ruz », entre dans une nouvelle phase avec l'ouverture de la mise à l’enquête publique
Le parc pourrait assurer plus de la moitié des besoins en courant électrique de Val-de-Ruz (photo d'illustration).
La phase de consultation sur le projet du parc éolien « Eole de Ruz » est ouverte. L’État de Neuchâtel l’annonce dans un communiqué. Ce volet s’ouvre ce vendredi et dure jusqu’au 31 octobre. Une séance publique d’information est organisée par l’État et les autorités communales de Val-de-Ruz le mardi 18 octobre à 18h à la salle de spectacle de Fontainemelon.
Le projet, anciennement désigné sous le nom de « parc de Montperreux », a été redimensionné. Il doit compter sept turbines, alors qu’initialement, jusqu’à une dizaine d’unités étaient projetées. Le conseiller communal en charge du dicastère de l’énergie, François Cuche, explique « qu’il était important de présenter un parc acceptable ». De nombreuses mesures de compensations écologiques ont été mises en place, notamment « des détecteurs qui vont freiner ou arrêter les machines à certains moments de l’année notamment au moment des nidifications des oiseaux nicheurs ou lors des migrations », précise François Cuche.
Conçu avec l’appui de Groupe E Greenwatt, le parc éolien doit permettre à lui seul de produire entre 50 et 60% des besoins en énergie électrique de la population et des entreprises de Val-de-Ruz. Il s’inscrit dans le cadre du concept éolien cantonal, approuvé par la population en 2014. « Si on additionne les trois éoliennes du parc des Quatre Bornes et si on ajoute celui du Crêt-Meuron, nous arriverons à l’autonomie énergétique totale de Val-de-Ruz », souligne François Cuche.
Le Conseiller communal vaudruzien est conscient que le projet devra surmonter des oppositions. Mais il en appelle au bon sens, soulignant « qu’en cette période de crise, le besoin en énergie renouvelable est nécessaire et le plus rapidement possible ».
L’autre projet éolien de Val-de-Ruz, celui des Quatre Bornes, est entré dans une phase d’incertitudes après le refus de la population de Sonvilier, en septembre 2020, du volet bernois du parc. Une nouvelle votation est en vue. /comm-jhi
