Pour son 77e Dies academicus, l’Université de Neuchâtel a rappelé la place du dialogue, de la digitalisation, de la diversité et de la durabilité au sein de l’institution. L’ex-conseillère fédérale Ruth Dreifuss s’est vu remettre un doctorat honorifique
L’UniNE a conféré un doctorat honoris causa à l'ancienne présidente de la Confédération Ruth Dreifuss. (photo : Université de Neuchâtel)
Une université 4D pour dialogue, digitalisation, diversité et durabilité. Le 77e Dies academicus de l’Université de Neuchâtel (UniNE) s’est déroulé samedi à l’Aula des Jeunes-Rives, en présence de 350 participants. Le thème de cette journée officielle faisait référence au plan d’intentions 2023-2026 qui développe les quatre axes stratégiques de l’institution. Quatre domaines avec une mise en œuvre différente.
La digitalisation est en cours d’introduction dans le processus administratif et concerne aussi la recherche, notamment avec la création récente d’un bachelor.
La diversité est un thème qui existe depuis longtemps, « mais nous n’avons et de loin pas atteint tous nos buts dans ce domaine », reconnaît le recteur Kilian Stoffel.
Le dialogue rappelle l’importance d’une gouvernance dans un esprit d’ouverture d’échanges.
Quant à la durabilité, l’UniNE « y travaille depuis très longtemps, mais ça reste un thème de grande importance ».
En outre, le Dies academicus, qui « a pour but d’entretenir une tradition et d’affirmer l’identité de l’Université », comme le rappelle l’UniNE dans un communiqué, est également l’occasion d’honorer plusieurs personnalités en leur remettant un doctorat honoris causa. Ainsi, le titre a été accordé cette année à Yves Pigneur (sciences économiques), Carl-Erik Särndal (sciences), Michel Zink (lettres et sciences humaines) et à l’ex-conseillère fédérale Ruth Dreifuss. L’ancienne présidente de la Confédération a maintenu un contact étroit avec la Faculté de droit de l’Université. La distinction salue également une politicienne très à l’écoute du monde scientifique. /comm-dsa
