La dernière séance de l’année a notamment été marquée par le départ de la conseillère municipale Silvia Steidle et des conseillers de ville Urs Stettler et Peter Bohnenblust. Avant ça, le parlement communal s’est notamment penché sur la question de l’éclairage public nocturne
Maurice Paronitti a rendu un hommage à sa collègue de parti, la PRR Silvia Steidle
L’heure des adieux pour plusieurs élus biennois. Hier soir, le Conseil de ville a tenu sa dernière séance de l’année durant laquelle il a notamment pris congé des démissionnaires. Parmi eux, la conseillère municipale Silvia Steidle. La cheffe des finances quittera son poste le 31 décembre. Plusieurs conseillers de ville ont tenu à adresser un mot à celle qui sera restée 14 ans au sein de l’exécutif communal. Mais c’est en musique, depuis les gradins de la salle, qu’un hommage lui a aussi été rendu.
Silvia Steidle quittera son poste au Conseil municipal le 31 décembre
Outre Silvia Steidle, deux conseillers de ville ont également rendu leur tablier. L’UDC Urs Stettler ainsi que le libéral-radical alémanique Peter Bohnenblust. Ce dernier quitte le parlement communal après presque 23 ans de service. Il avait siégé une première fois entre 1989 et 2000. Après un passage au Conseil municipal, il est retourné, en 2013, sur les bancs du législatif. L’ancien procureur a reçu de nombreux hommages hier. Nous l’avons rencontré juste avant cette ultime séance. Avant d’attaquer ces derniers débats, il nous a fait part de son état d’esprit, tiraillé entre nostalgie et soulagement :
Peter Bohnenblust, à son siège du Conseil de ville pour la dernière fois
L’éclairage public ne sera pas éteint la nuit
Mais avant de prendre congé de ces élus partants, le Conseil de ville a dû plancher une dernière fois sur les affaires courantes. Parmi elles, l’éclairage public de nuit. L’UDC Luca Francescutto a déposé un postulat urgent demandant de couper la lumière dans les rues entre 21h et 5h du matin dans le but de réaliser des économies d’énergie. Une volonté que ne partageait pas le Conseil municipal. L’exécutif craint qu’en coupant l’éclairage, l’insécurité ne gagne du terrain à Bienne. Faux, répond Luca Francescutto, policier de métier :
La majorité du Conseil de ville a toutefois suivi l’avis des autorités et a décidé de radier dans l’ordre ce postulat. /amo
