Le Grand Conseil a largement accepté mercredi le crédit d’engagement de 11,78 millions pour l’achat de l’immeuble de Tavannes Machines dans le cadre du projet « Avenir Berne romande ». Le dossier sur les locaux provisoires dans le Jura bernois a par contre été repoussé
Un nouveau centre administratif s’installera bien dans les locaux de Tavannes Machines. Le Grand Conseil bernois a largement accepté mercredi matin le crédit d’engagement de 11,78 millions pour l’achat de l’immeuble dans le cadre du projet « Avenir Berne romande ». Le canton devra toutefois garantir une occupation optimale du bâtiment par des unités administratives. Les députés ont choisi par 78 voix cette proposition de l’UDC Markus Aebi. Amendement plus contraignant que celui de la Députation francophone (75 voix pour) qui laissait la possibilité d’occuper les locaux vides par d’autres personnes. C’est un bon pas en avant juge le président de la Députation, Tom Gerber : « C’est un très bon signe pour la région. L’achat de ce bâtiment emblématique est un point très positif ».
Dossier sur les locaux provisoires reporté
Toujours en prévision du départ de Moutier dans le Jura, le point sur le crédit d’engagement pour l’étude de projet de locaux provisoires dans le Jura bernois a été repoussé à la prochaine session, au mois de juin.
« C’est une situation spéciale », remarque Tom Gerber. « La Commission des infrastructures et de l'aménagement du territoire (CIAT) qui a traité le sujet a fait une proposition de renvoi. Nous voulions éviter cela », dit le président de la Députation. Celle-ci a donc repris une bonne partie des arguments de la CIAT pour tenter de faire accepter le projet. Mais ça ne s’est pas passé comme cela, explique l’élu PEV : « les positions se sont dès lors éloignées, avec des discussions virulentes entre les fractions. L’issue paraissait impossible et pour nous, c’était essentiel d’éviter un renvoi ».
Tom Gerber : « on doit accepter certaines critiques »
Tom Gerber prévoit qu’en juin, « les négociations du concordat au sujet de Moutier devraient être terminées et que la Députation pourra revenir avec un dossier mieux ficelé ». Par exemple, « au sein de la région, on doit accepter la critique de l’utilisation insuffisante des lieux et de l’optimisation des bâtiments qui est revenue. On doit en tenir compte ». Pour lui, ce report n’est donc pas un mauvais signal, un renvoi l’aurait été. /lbe