La Ville a été approchée par la Société d’histoire de l’art en Suisse qui souhaite réaliser une brochure retraçant le passé de l'horlogerie dans la cité. Un projet qui se combinera avec la volonté des autorités de mieux communiquer sur cet aspect dans l’espace urbain
Le vice-chancelier de Bienne Julien Steiner devant l'ancien Technicum et la première usine Rolex.
Bienne veut davantage mettre en lumière son patrimoine horloger. La Ville a été approchée par la Société d'histoire de l'art en Suisse (SHAS) qui souhaite réaliser une brochure sur ce thème pour retracer le passé de l’industrie présente depuis le 19e siècle dans la cité seelandaise. Si le lien entre Bienne et l’horlogerie est évident aujourd’hui, beaucoup ne sont pourtant pas conscients des traces que le secteur a laissé dans l’espace urbain, explique le vice-chancelier biennois Julien Steiner.
Les autorités réfléchissaient d’ailleurs aussi à remettre en valeur ce pan de l’histoire de la ville. Elles souhaitent donc, en parallèle, installer des plaques explicatives contenant des codes QR sur les bâtiments emblématiques et qui permettraient, une fois scannés, d’en apprendre davantage sur les lieux :
Ce n’est pas la première fois que Bienne se lance dans la revalorisation de ce patrimoine horloger. Au début des années 2000, des stèles comprenant notamment des montres avaient été érigées aux endroits importants de la ville. Mais l’entretien est devenu compliqué et coûteux. Plusieurs d’entre elles ont aussi disparu avec l’arrêt ou le déménagement des différentes entreprises qu’elles présentaient, détaille Julien Steiner :
Pour réussir à faire aboutir ce projet de brochure et de code QR, un budget de 140'000 francs est nécessaire. La Ville a déjà annoncé qu’elle débloquerait la moitié de cette somme. Le reste doit provenir d’acteurs privés. Le résultat devrait, lui, pouvoir être présenté « à la fin 2024 ou début 2025 », précise encore Julien Steiner. /amo
Trois lieux emblématiques de l'histoire horlogère biennoise : en haut, la première usine Rolex. En bas (de gauche à droite) : l'usine Omega comprenant l'une des stèles restantes et l'ancien Technicum, première école d'horlogerie de Suisse.
