Le Grand Conseil s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme écologique de la taxe sur les véhicules à moteur. Les voitures lourdes ou polluantes seraient pénalisées. L'UDC menace déjà de lancer un référendum
Le prix des plaques pourrait augmenter dans le canton de Berne. Le Grand Conseil bernois s'est prononcé jeudi en faveur d'une réforme écologique de la taxe sur les véhicules à moteur. Après plusieurs heures de débats, il a adopté par 106 voix contre 45 une hausse de l'imposition des véhicules routiers en première lecture. Concrètement, les véhicules pourraient être taxés non plus seulement en fonction de leur poids mais aussi en fonction de leurs émissions de CO2. Les propriétaires de véhicules lourds ou particulièrement polluants pourraient donc voir leurs factures augmenter. Une hausse des taxes n'est jamais populaire, mais la députée verte de Tramelan Moussia de Watteville la relativise. Elle estime qu'il faut aussi être cohérent si l'on veut atteindre les objectifs climatiques fixés par la Confédération, favoriser la mobilité douce et conserver les moyens d'entretenir les infrastructures routières :
Moussia de Watteville : « Chacun peut faire un pas dans la bonne direction »
Etienne Klopfenstein : « Une discussion prématurée »
La révision de la loi sur l'imposition des véhicules routiers doit donc encore passer en seconde lecture. Il s'agira notamment de savoir s'il faudra lier l'augmentation des taxes sur les véhicules à la réduction de l'imposition des personnes physiques. Si la loi devait aboutir, l'UDC annonce déjà qu'elle lancera un référendum. /ats-oza