Des autorités pas assez fermes lors des Rencontres anarchistes ?

Maxime Ochsenbein a interpelé le Conseil-exécutif au sujet du traitement des participants au ...
Des autorités pas assez fermes lors des Rencontres anarchistes ?

Maxime Ochsenbein a interpelé le Conseil-exécutif au sujet du traitement des participants au 150e anniversaire de la Première internationale anti-autoritaire de St-Imier. L’UDC de Bévilard voulait notamment savoir pourquoi ceux qui ont causé l’arrêt du trafic ferroviaire après avoir traversé les voies n’ont pas été appréhendés. Le gouvernement bernois lui répond

Des milliers de personnes avaient afflué à St-Imier pour cet anniversaire. (Photo : archives) Des milliers de personnes avaient afflué à St-Imier pour cet anniversaire. (Photo : archives)

Des milliers de participants dans un camping et certains qui traversent les voies des chemins de fer à des endroits interdits. Cette situation est-elle acceptable ? C’est ce qu’a demandé Maxime Ochsenbein dans une interpellation au Conseil-exécutif au sujet de la Première internationale anti-autoritaire. Pour rappel, l’été dernier, plusieurs milliers de personnes avaient rallié St-Imier pour célébrer le 150e anniversaire de cet événement. Certains participants ont alors traversé les rails, ce qui a poussé les CFF à arrêter le trafic ferroviaire. Une mesure qui a, au final, coûté 190'000 francs à l’ex-régie fédérale.

« Pourquoi les forces de l’ordre n’ont-elles pas pu intervenir et sécuriser les voies des CFF ? », se demande alors Maxime Ochsenbein. A cela, le Conseil-exécutif est clair : la police s’est tenue prête à agir en cas de troubles graves. Mais elle a surtout appliqué une stratégie d’intervention de désescalade basée sur le dialogue. L’organisateur, de son côté, disposait de son propre service de sécurité et l’objectif était, rappelle le gouvernement bernois à plusieurs reprises, que la manifestation se déroule de manière pacifique. Une intervention policière contre ceux qui traversaient les rails aurait du coup été contraire à ce principe. Tout comme d’amender les contrevenants, poursuit le Conseil-exécutif. Le gouvernement bernois ajoute ne disposer, à l'heure actuelle, d'aucune information quant à savoir qui va payer les frais induits par l'arrêt des trains.

Les autorités expliquent, qu’au final, les demandes d’autorisation étaient complètes et que le camping qui hébergeait le public a bien été délimité. Quant au volet financier, elles indiquent n’avoir versé aucun soutien à l’organisation. Si le Conseil du Jura bernois, de son côté, subventionne bien les activités d’Espace noir, le lieu autogéré n’a lui-même pas pris part à l’organisation de la manifestation. /amo


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