St-Imier fait un pas supplémentaire vers le développement durable. Le Conseil de ville a accepté, jeudi soir, un rapport sur le sujet pour rendre la commune plus respectueuse de l’environnement. Le document, rédigé par une commission spéciale créée il y a deux ans, a été approuvé à l’unanimité sans faire de vague. Tous les élus ont soutenu l’idée d’encourager diverses mesures et démarches pour promouvoir une politique durable dans la cité imérienne. Parmi les pistes évoquées dans le rapport approuvé figurent la réduction des lumières nocturnes, la limitation du papier au sein de l’administration, la promotion de la consommation locale ou encore l’optimisation de la gestion des déchets. Le Conseil de ville a accepté de débloquer 20'000 francs pour que la commune puisse être accompagnée sur ce cheminement durable par une entreprise biennoise spécialisée en la matière. Suite à l’acceptation de ce rapport, une nouvelle commission sera constituée pour suivre l’évolution de ce dossier.
Coup de pouce pour le tourisme doux
La thématique de la durabilité et plus particulièrement du tourisme doux a encore rebondie en fin de séance par le biais d’une interpellation déposée par le PLR. La fraction libérale radicale a demandé un Conseil municipal d’étudier la possibilité d’installer plusieurs bornes de recharge pour les vélos électriques sur le territoire de la commune imérienne. Une proposition très bien accueillie par le Conseil municipal qui a assuré qu’il allait se pencher sur la question et examiner les coûts d’un tel projet.
Quid des bassins imériens ?
La situation chaotique des piscines communales a aussi été mise sur la table lors de la séance du législatif jeudi soir. Les bassins extérieurs ont dû fermer suite à un problème technique il y a quelques semaines, et c’est à présent la piscine intérieure qui n’est plus opérationnelle en raison d’une défectuosité. La fraction ARC a interpellé le Conseil municipal à ce sujet pour savoir comment et dans quelles conditions les futurs prélèvements seront réalisés tout en soulignant l’importance de rassurer les nageurs. Le sort de la piscine extérieure pour la prochaine saison estivale 2022 a aussi été évoqué. En l’absence du responsable de ces infrastructures, le maire de St-Imier a assuré que des réponses seront fournies lors du prochain Conseil de ville cet automne. Patrick Tanner a tenu à rappeler que la population n’avait jamais été mise en danger suite à ces diverses défectuosités techniques malheureuses et imprévisibles.
Gérer la nouvelle vague
La pandémie s’est aussi, presque comme de coutume, faite sa place au chapitre des petites questions. Alors que la quatrième vague de COVID-19 est en marche, l’élu socialiste Michel Ruchonnet a demandé au Conseil municipal comment il comptait gérer cette situation préoccupante, voir entreprendre des démarches pour améliorer le taux de vaccination dans la région où les chiffres restent bas (54,3 % de la population ayant reçu une ou deux dose dans le Jura bernois contre 71% pour le Seeland). Patrick Tanner a affirmé que le Conseil municipal suivait attentivement la situation et collabore activement avec les autorités cantonales pour promouvoir la vaccination mais que l’exécutif n’est pas compétent pour fournir des renseignements de type médicaux à ses habitants. Le maire a précisé que, pour l’instant, la Task Force COVID de la commune reste en veilleuse et que le dossier est géré par l’exécutif, en collaboration avec le canton de Berne et la Confédération. /nme