L'accès à la HEP alémanique en question

Le Grand Conseil a validé en première lecture mercredi un dispositif légal qui vise à faciliter ...
L'accès à la HEP alémanique en question

Le Grand Conseil a validé en première lecture mercredi un dispositif légal qui vise à faciliter l'accès à la Haute école pédagogique germanophone aux détenteurs d'une maturité professionnelle. Le député PSA de Bévilard Peter Gasser s'y oppose fermement

 La HEP BEJUNE (ici le site de Bienne) ouvre ses portes aux détenteurs d'une maturité professionnelle, mais sous certaines conditions. (Photo : archives). La HEP BEJUNE (ici le site de Bienne) ouvre ses portes aux détenteurs d'une maturité professionnelle, mais sous certaines conditions. (Photo : archives).

Ouvrir les portes de l’enseignement aux détenteurs d’une maturité professionnelle, oui, mais pas à n’importe quel prix. Le député socialiste autonome de Bévilard Peter Gasser a tenté mercredi de s’opposer à un nouveau dispositif de la Loi sur la Haute école pédagogique (HEP) germanophone. Celui-ci veut permettre à celles et ceux qui ont acquis une maturité professionnelle d’entrer à la HEP sans examen préalable, contrairement à ce qui se fait à la HEP BEJUNE. L'institution francophone, partagée sur trois cantons, exige en effet un examen complémentaire auquel il est possible de se soumettre directement ou après une passerelle. Un système de validation des acquis est également en vigueur. En cas d'acceptation définitive de la loi en deuxième lecture, il y aurait donc deux règlements différents dans le canton de Berne, un pour les Romands et un pour les Alémaniques. Une aberration pour Peter Gasser qui, tout en reconnaissant l'apport positif des personnes au bénéfice d'autres formations de base, veut maintenir un certain niveau d'exigence :

« Il faut certains prérequis pour accéder à la HEP »

Cette modification de la Loi sur la HEP germanophone a finalement été acceptée en première lecture, malgré le coup de semonce de Peter Gasser. Pas d’incidence directe pour les francophones du canton selon lui, mais un mauvais signal et des complications possibles pour les adeptes de la formule bilingue. Le député ne baisse pas les bras pour autant. Il entend revenir à la charge lors de la seconde lecture de la loi en mars prochain. /oza


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