Cette maman de 3 enfants est arrivée en Suisse lorsqu’elle avait 2 ans seulement. Ses parents ont quitté Beyrouth au début de la guerre civile et se sont installés à la fin de l’année 1975 à Lausanne avant de déménager peu après à Moutier. C’est dans la cité prévôtoise que Roubina Kouyoumdjian a fait toute sa scolarité. Mais aujourd’hui, à 48 ans, que garde-t-elle de ses origines libanaises ?
« Je suis arméno-libanaise, ce sont deux racines très fortes pour moi »
Roubina Kouyoumdjian œuvre chaque jour pour le bien-être des élèves et s’investit aussi pleinement pour le développement d’une agriculture bio et locale. Elle officie depuis plus de 4 ans comme travailleuse sociale en milieu scolaire pour la commune de Tavannes. A côté de son activité professionnelle dans les classes, elle épaule aussi son époux sur la ferme familiale à Saules. Elle jongle ainsi au quotidien entre les céréales anciennes et les classes d’école :
« J’ai un peu un rôle de fée dans les écoles, je n’ai pas le même besoin de cadrer que les enseignants »
Roubina Kouyoumdjian de Saules répondait à Natacha Mengoli. /nme