Dans les dossiers : l'excision, une tradition encore courante dans la région

Le 6 février est marqué par la journée mondiale contre les mutilations génitales féminines ...
Dans les dossiers : l'excision, une tradition encore courante dans la région

Le 6 février est marqué par la journée mondiale contre les mutilations génitales féminines (MGF). Avec l’immigration, plusieurs dizaines de milliers de femmes en Suisse sont concernées par ces ablations. Le point avec une spécialiste

Les excisions sur sol suisse sont très rares, rappelle Denise Schwegler du Réseau suisse contre l’excision. Il s’agit plutôt de femmes ou de filles qui ont été excisées dans leurs pays d’origine avant de venir en Suisse. (Photo d'illustration) Les excisions sur sol suisse sont très rares, rappelle Denise Schwegler du Réseau suisse contre l’excision. Il s’agit plutôt de femmes ou de filles qui ont été excisées dans leurs pays d’origine avant de venir en Suisse. (Photo d'illustration)

Ce lundi 6 février est marqué par la journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF). Il s’agit de ces interventions qui consistent à modifier les organes génitaux de la femme ou de la fille, sans raison médicale. Une tradition ancestrale dans différentes communautés d’Afrique et d’Asie, que l’ONU qualifie de problème universel, en Suisse y compris.

Dans notre pays, on estime que 22'000 filles et femmes sont excisées ou menacées de l’être. A noter que ces ablations sont rarement réalisées sur sol suisse, rappelle Denise Schwegler du Réseau suisse contre l’excision, composé de Caritas Suisse notamment. Il s’agit plutôt de femmes ou de filles qui ont été excisées dans leurs pays d’origine avant de venir en Suisse.

La docteur Sarah Decaillet était l’invitée de La Matinale ce lundi. La cheffe de clinique de gynécologie et obstétrique au Centre de santé sexuelle à Bienne, affilié au Centre Hospitalier Bienne, est revenue sur cette pratique ancestrale.

Sarah Decaillet : « Les professionnels de la santé sont là pour accueillir, détecter le problème de la patiente et l’orienter vers les réseaux compétents »

Au Centre de santé sexuelle à Bienne, les professionnelles sont confrontées notamment à des patientes qui prévoient d’accoucher par voie basse et qui ont besoin de leur aide pour pouvoir accoucher normalement. /ddc


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