Notre chronique Page de vie dresse ce lundi le portrait de Hughes Guerrin, ornithologue averti installé à Sonceboz. Ce contremaitre mécanicien à la retraite a donné un nouvel élan à sa passion il y a une vingtaine d’années en se lançant dans l’élevage de canaris. Il nous a ouvert les portes de sa volière pour partager son amour pour la faune et la nature au sens large.
« J’ai élevé des corneilles à la maison quand j’étais enfant »
Des corneilles aux passereaux, Hughes Guerrin aime élever des oiseaux depuis toujours, ou presque. A l’aube de ses 75 ans, il se consacre quotidiennent à ses canaries jaunes et ses serins des Canaries sauvages. Des petits protégés qu’il couve dans la volière qu’il a érigé, de ses mains, dans son jardin. Alors que le printemps pointe doucement son nez, Hugues Guerrin se prépare à voir ses oiseaux se multiplier.
« Ça chante toute l’année, même par -15, c’est un concert magnifique »
D'une douzaine aujourd'hui, Hughes Guerrin pourrait voir jusqu'à quarante canaries évoluer dans sa volière en fonction des naissances. Il n'a jamais de peine à leur trouver un nouveau foyer. La vente se fait par le biais de petites annonces dans la presse écrite, explique celui qui refuse le commerce en ligne. « J’aime savoir où vont mes oiseaux », conclut ce grand féru de volatiles, qui a su se faire un nom dans le domaine de l'ornithologie. /nme