Les jeunes sont toujours plus confrontés aux outils numériques, que ce soit à la maison ou à l’école. En collaboration avec la police cantonale et des travailleurs sociaux, Santé bernoise a organisé diverses soirées d’échange entre parents et écoles pour accompagner au mieux les enfants
« Le monde numérique est une réalité dans laquelle nous vivons, il faut faire avec », estime André Huegi de Santé Bernoise.
Les outils numériques prennent une place toujours plus importante dans notre vie. Smartphone, tablette, ordinateur : pour beaucoup d’entre nous, ces appareils nous accompagnent au quotidien. C'est également le cas pour nos enfants. C’est pourquoi il est important de les éduquer sur le sujet et surtout de savoir comment l’aborder avec eux.
André Huegi est conseiller spécialisé en promotion de la santé et prévention à Santé bernoise. Il a animé des soirées d’échange entre parents et écoles dans différentes communes de la région, en collaboration avec la Police cantonale et des travailleurs sociaux en milieu scolaire. Le but est de conseiller les parents et les professionnels de l’enseignement dans l’accompagnement des enfants avec le numérique.
André Huegi était l’invité de La Matinale RJB. Selon lui, s’il ne faut pas diaboliser ces outils, il ne faudrait pas non plus les introduire trop tôt dans la vie de nos chérubins. « Jusqu’à l’âge de trois ans, ils doivent pouvoir s’ébattre, bricoler, toucher », estime le spécialiste. « Mais on peut utiliser les écrans de manière pragmatique en se servant par exemple d’une tablette pour raconter des histoires à son enfant ».
André Huegi est déjà parti à la rencontre de parents et d’enseignants des communes de Moutier, de Péry-La Heutte et de La Neuveville pour des soirées de partage sur la thématique du numérique, qui ont rencontré un franc succès. « Les parents qui se déplacent sont intéressés, ils se préoccupent pour leurs enfants », souligne-t-il. « Le but de ces rencontres est de les renforcer dans leur rôle de parent et de les rassurer ».
Il n’y a pour l’heure pas d’autres soirées d’échange au programme, mais André Huegi se dit toujours prêt à en organiser davantage s’il y a de la demande. /ddc
